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Au Fil de l'Eau du 1 AVRIL 2024

Vente des cartes de pêche saison 2024: (clic sur les liens pour accès direct)

www.cartedepeche.fr

Office de Tourisme de Pierrefitte-Nestalas

Magasin Pêche Chasse du Lavedan à Argelès-Gazost,

Site AAPPMA Le Gave https://www.peche-pierrefitte65.com/

Permanence vente de cartes au local pêche 17, rue Lavoisier à Pierrefitte-Nestalas le mercredi 6 mars de 14h à 18h.

Clic sur pdf pour accéder au guide de pêche

Ce premier avril est dédié aux poissons. Nous pourrions également le dédier aux pêcheurs, car l’un se passe difficilement de l’autre. Le pêcheur aime le poisson pour le plaisir de la pêche; et le poisson aime le pêcheur lorsqu’il le relâche dans son élément après avoir pris du plaisir à l’attraper.

 

Le poisson fait partie intégrante de notre vie. Il est loisir pour la pêche, nourricier lorsque nous le consommons car riche en protéines et en oméga 3; mais il est aussi source de plaisir des yeux, lorsque nous le voyons évoluer dans un aquarium. Il est également sauvegardé par nos AAPPMA de par la réglementation; cantonné dans des sanctuaires en mer pour sa survie; et malheureusement surpêché par des chalutiers qui n’ont d’autres objectifs que le profit; mais également traqué par un prédateur redoutable: le cormoran. Les associations pro oiseaux qui ont certes leur utilité ne se penchent pas suffisamment sur le sort de nos poissons. Le poisson, on ne le voit pas, il ne pleure pas, il ne crie pas. Il meurt en silence dans le gosier du prédateur; ou s’échoue sur le sable ou sur les galets. Pourquoi ce déni du sort des poissons par ces associations ?

 

Nos cours d’eau de première catégorie recèlent la reine des truites : la truite Fario. Elle a la chance d’évoluer dans des eaux pures et fraîches bondissant en cascades. Elle est véritablement un baromètre de la qualité des eaux. Mais pour combien de temps vu la sécheresse qui s’installe dans certains départements. Sachons conserver ce patrimoine pour le transmettre à nos jeunes générations.

 

Si vous êtes du signe zodiacal du poisson, vous êtres une personne sur laquelle on peut s’appuyer avec une grande capacité d’écoute et faisant preuve de fidélité. Ces qualités vous honorent et mériteraient d’être plus présentes dans le monde où nous vivons.

 

L’histoire nous conte que la fête du poisson d’avril remonte au XVI ème siècle en France. Cette fête était réputée pour ses blagues, ses plaisanteries et ses farces.

 

Alors, passez un bon premier avril, ne vous lassez pas de faire des blagues, d’accrocher des poissons dans le dos...C’est un jour de bonne humeur comme il en faudrait tant d’autres. Et peut-être y aura-t-il un poisson d’avril dans ce numéro d’au Fil de l’Eau ?

Lâcher de truites :

 

Le mercredi 6 mars a eu lieu un lâcher de truites regroupant le lâcher du mois de février qui n’avait pu se faire en raison du niveau de l’eau. 150 Kg de truites de souche fario de taille ont été déversées dans nos parcours ainsi que dans les parcours enfants.Quatorze bénévoles participaient à cette actions et notre AAPPMA les remercie pour leur investissement.

Des lâchers de truites de taille et de souche fario seront effectués tous les mois jusqu’en août.

Nouveau panneau de signalisation de limite de captures :

 

Le nouveau panneau de signalisation de limite de captures au confluent des gaves de Pau et de Cauterets est en place. Trois tailles de truites sont définies en fonction du parcours.

Ce panneau matérialise également le parcours enfants, les réserves, la taille des truites dans nos ruisseaux, ainsi que les limites du territoire de notre AAPPMA.

Une expérimentation en cours sur des truites hors normes :

 

Notre AAPPMA s’est portée volontaire pour expérimenter le comportement de quelques truites originaires d’Amérique du Nord : la Touladi, croisées avec la truite Taimen de Russie. Cette truite hybride d’une croissance exceptionnelle peut avoisiner de 18 à plus de 20 Kg. Cinq spécimens de plus de 6 Kg ont été lâchés dans les parcours incombant à notre AAPPMA et plus particulièrement dans les endroits les plus profonds. Ces truites sont marquées; et si vous en prenez une, il faudra la mesurer, la peser, éventuellement la prendre en photo; et noter ces informations sur le carnet de capture joint en PDF, afin de nous faire remonter l’information. Vous pourrez garder ce poisson ou le relâcher selon votre souhait.

 

Pour voir les modalités de l’expérimentation ouvrir le PDF :

Pose de boîtes Vibert :

 

Nos cours d’eau sont réputés pour leur pureté et leur richesse aquatique. Cependant, l’avenir nous dit que la menace pèse sur la fragilité de leur écosystème. Aussi, afin de préserver cet environnement, il est important de mettre en place des mesures de conservation, pouvant contribuer à restaurer les populations de truites.

La méthode Vibert est une technique de réintroduction de poissons en milieux aquatiques. Elle consiste à placer des boîtes en plastique biodégradable, appelées boîtes Vibert, contenant des œufs de truites farios dans des zones favorables à l’éclosion des alevins.

Les boîtes sont positionnées sur des portions d’affluents de rivières ayant un courant modéré et un substrat composé de graviers de différentes tailles, Idéalement, le niveau d’eau devrait être bas avec un courant présente mais pas trop fort pour assurer une bonne oxygénation des œufs et éviter tout risque de colmatage.

Cette méthode a été inventée par Richard Vibert (1907-2003) ingénieur hydrobiologiste il y a environ 70 ans. Arrivé à Oloron durant la Seconde Guerre Mondiale, Richard Vibert créa la première brigade de garde-pêche et inventa une boîte d’alevinage révolutionnaire, permettant une meilleure survie des jeunes salmonidés.

Il faut savoir que ces boîtes sont biodégradables et renferment chacune environ un millier d’œufs de truites farios dans une boîte de 150 centimètres cubes environ .

En outre, la mise en place de boîtes Vibert peut contribuer à améliorer la qualité de l’habitat et à favoriser la reproduction des poissons.

Les œufs arrivent à environ 200-250°/jours. L’éclosion se produit vers 400°/jours, c’est-à-dire après un séjour de 3 à 6 semaines dans nos ruisseaux, selon la température de l’eau.

Les perforations placées sur les six côtés de la boîte laissent le courant d’eau apporter aux œufs l’oxygène qui leur est nécessaire. Elles permettent aux alevins de sortir d’eux-mêmes de la boîte et de poursuivre leur développement sous gravier, dans des conditions naturelles

Notre AAPPMA a mis en place 10 boîtes Vibert en février.

Nouvelles cormorans :

Lors des précédents « Au Fil de l’eau », nous faisions le point sur les avancées suite à l’interdiction de réguler cet oiseau prédateur fin 2022.

Quatre départements sont en expérimentation de manière à quantifier la prédation. Dans le département des Vosges, malgré l’intervention de l’association « oiseaux nature », des tirs scientifiques sur 300 cormorans sont autorisés par la préfecture.

Cliquer sur le lien pour lire l’article :

https://www.peche-poissons.com/actualites/reglementation/cormoran-une-premiere-victoire-pour-les-pecheurs-876027.php

La préfecture de l’Ardèche prend des mesures drastiques :

Dans beaucoup de départements, les cours d’eau sont mis à mal par la sécheresse. Se pose la problématique de la conservation des espèces piscicoles et plus particulièrement celui de la truite fario, véritable indicateur de la qualité des eaux.

La préfecture de ce département a interdit pendant toute la saison de pêche, le prélèvement de toute truite de souche fario sur les cours d’eau de première catégorie; ci-fait que ces parcours sont classés en « No Kill » pour cette période.

Si les conditions climatiques devenaient telles que la truite fario ne pourrait plus supporter les températures de plus en plus élevées de l’eau, cela deviendrait problématique pour sa survie. Il lui resterait comme refuge les eaux de montagne, mais jusqu’à quand ?

Cliquer sur le lien pour lire le communiqué de la fédération de l’Ardèche :

https://ibp.info6tm.fr/api/v1/files/64ef0d8c6a371575f71a76da?alt=file

Engagement commun entre la FNP et la Gendarmerie pour la protection de l’environnement :

Un accord entre la Fédération Nationale de la Pêche en France et la Gendarmerie a été signé le 6 mars pour protéger l’environnement et la biodiversité. Cet accord est un atout supplémentaire et conforte les efforts que font toutes nos AAPPMA dans le but de faire respecter les règles de bienséance de la pêche de loisir.

Clic sur le lien pour lire l’article.

https://www.federationpeche.fr/6298-convention-de-partenariat-fnpf-gendarmerie-nationale-pour-la-protection-de-l-environnement.htm
 

La pensée du jour :

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